Face à l'obscurantisme Woke

Publié le 11 avril 2025 à 00:04

SANS JAMAIS AVOIR ETE LU, cet ouvrage avant même sa sortie prévue pour le 30 avril aux PUF, a fait polémique et a même été CENSURE avant un rétropédalage. Vive la liberté d'expression en France, preuve que le contradictoire ça fait mal, et preuve que le sujet est chaud et surtout qu'il ne faudrait surtout pas le critiquer. Ouvrage à lire en conséquence, 450 pages écrites par des universitaires pas vraiment des rigolos. On parle parmi les trois auteurs de l'ouvrage accessoirement d'une normalienne, historienne de l'art, spécialiste de littérature française du XVIIe siècle, professeur de littérature comparée à Sorbonne Université qui a été membre de l'Institut universitaire de France : Madame Emmanuelle Hénin. Il y a des universitaires qui font peur en 2025 ! C'est bizarre ce réflexe du "on censure parce qu'on a peur" mais peur de quoi ? Au pays de Voltaire ? Critiquer le wokisme aujourd'hui c'est mal parce qu'en France à gauche on ne sait pas faire de nuances on mélange tout jusqu'à ce qui se passe aux US, lire pour cela la mise au point des auteurs dans Le Monde du 10 avril 2025 page 25 c'est édifiant.

 

Raison pour laquelle je  m'arracherai cet ouvrage dès sa sortie en librairie tout comme il répond parfaitement à celui écrit précédemment aux PUF et qui n'avait pas fait tant polémique "Les humanités attaquées". C'est vrai que la liberté d'expression et le sens du contradictoire en France commencent à être mis sérieusement en danger s'il faut avoir peur d'universitaires.

Quatrième de couverture pour un ouvrage qui sera en librairie le 30 avril 2025 aux Presses Universitaires de France.

"Le wokisme est aujourd'hui un mouvement bien identifié et analysé. Se parant de la légitimité universitaire et se réclamant d'une démarche scientifique, cette idéologie n'en constitue pas moins une formidable régression de la rationalité et de l'universalisme : sous ses atours vertueux, ce dogmatisme fait le lit de l'obscurantisme. Née dans les départements de sciences humaines, la pseudo-science militante envahit désormais la médecine et les sciences dures et étend son influence bien au-delà de l'Université. Elle s'impose par l'intimidation et récuse toute critique en l'assimilant à une « panique morale ». C'est pourtant une réalité : la déconstruction systématique du savoir trahit l'esprit scientifique au cœur des institutions chargées de sa défense, et, en aggravant le déclin de l'enseignement, forge un monde de post-vérités où s'engouffre une jeune génération condamnée à la déraison. En fragilisant le socle de références communes, ce courant alimente le communautarisme et fracture la nation en un véritable kaléidoscope identitaire. Vingt-six universitaires révèlent les implications multiples de ce recul du savoir d'où menace d'émerger une humanité diminuée."

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